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The blind side

 

Memphis, la ville sans histoire et sans glamour qui ne fait rêver personne. C’est pourtant là-bas que John Lee Hancock a décidé de poser sa caméra. Dans cette ville des États-Unis où les inégalités sont frappantes, où les “belles” épousent de riches hommes pendant que la communauté noire s’enfonce dans la misère, la drogue et la criminalité, le réalisateur raconte l’histoire d’un adolescent ballotté de familles en foyers devenu icône du rêve américain : Michael Oher.

 

Sandra Bullock, en “mama” du sud, est impressionnante. Pas de pathos pour dévoiler au spectateur cette réalité que l’on étouffe en vain et qui, aujourd’hui, est révélée sur grand écran. L’histoire est vraie, les acteurs jouent juste. Le temps d’un film, le réalisateur véhicule à la fois un appel à l’aide et un message d’espoir.

 

Ce n’est qu’une seconde, qu’un moment d’incertitude et de courage. Ce n’est qu’un instant, il va changer des vies. Enfant de la rue, Michael Oher est devenu une figure emblématique du football américain. Parfaite représentante de l’americain way of life, Leigh Anne Tuohy dénonce des vérités violentes qu’un simple geste peut transformer.

 

La nomination de Sandra Bullock pour l’oscar de la meilleure actrice promet un bel avenir au film.

 

 

Amandine Duphil

01.02.2014

The Blind Side

2009

John Lee Hancock

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